DERNIERES NOUVELLES
octobre 2017
Basarab Nicolescu et Louis Monier
ROUMAINS DE PARIS
Editions Michel de Maule
Basarab Nicolescu, physicien théoricien au CNRS, professeur à la Faculté d'études européennes, docteur en sciences physiques de l'Université Pierre et Marie Curie, donne un aperçu biographique des 43 créateurs d'origine roumaine qui ont vécu ou vivent à Paris, en commençant par ceux devenus mondialement célèbres comme Eliade, Cioran, Ionesco et autres. Parmi ces créateurs se trouve aussi l'artiste peintre et iconographe Maria Mesterou. Les images appartiennent au grand photographe Louis Monier, portraitiste des grands écrivains et artistes depuis plus d'un quart de siècle.
MARIA MESTEROU AU SALON D'AUTOMNE
12-15 octobre 2017,11-19 heures
Rêve de nuit , huile sur toile
PRINTEMPS 2017
MARIA MESTEROU A PEINT ET OFFERT A L'EGLISE D'ECLUZELLES LES DEUX PANNEAUX MANQUANTS DU RETABLE ATTRIBUE A CLAUDE VIGNON (1593-1670) ET A DORE A LA FEUILLE LE TABERNACLE
MARIA MESTEROU
AU SALON D'AUTOMNE 2016
Le Salon est ouvert du jeudi 13 au dimanche16 Octobre 2016, tous les jours de 11h à 19h. Nocturne vendredi 14 octobre jusqu’à 22h. Dimanche 16 octobre jusqu’à 18h. Entrée gratuite
Vernissage mercredi 12 octobre 18-22 heures
Place Georges Clemenceau Pavillons d’exposition situés avenue des Champs-élysées, Paris 8e Métro : Champs-Elysées-Clemenceau - Parking : Rond-Point des Champs Elysées info@salon-automne.com Tel : 33 (0)1 43 59 46 07 www.salon-automne.com


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Christine et Charles-Antoine de Meaux exposent Maria Mesterou et Mircea Milcovitch dans leur Château à Gadancourt, ouvert au public les 19, 20, 21, 26, 27, 28 septembre 2014, à l'occasion des journées du Patrimoine.
Château de Gadancourt, 2 route de Guiry, 95450 Gadancourt
Maria Mesterou - oeuvres exposées :
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Un message reçu par Internet en début de cette année d’une personne vivant à Bucarest, m’informait qu’elle avait trouvé par hasard chez un brocanteur, oubliée au fond d’un coffre, une liasse contenant plus que deux cent croquis et dessins signés du nom de Mesteru , et voulait savoir si c’était moi, la « Mesterou » d’aujourd’hui. Les photos transmises m’ont beaucoup troublée, il s'agit en effet de croquis d'école, faits pendant les toutes premières années à l’Institut des Arts Plastiques. Oubliés aussi bien par moi — qui avais tout abandonné pour fuir le paradis communiste de l’époque — que par le reste de ma famille désagrégée entre temps, oubliés bien entendu par ceux qui m’avaient connue comme ils m’ont oublié moi-même...
( voir la page "Collection Raluca Amza" )
mai 2014 - trois toiles dans le choix du Salon d'Automne International exposées à la Galerie Shlassgoart Bd. Grande Duchesse Charlotte, Esch-sur-Alzette, Luxembourg.

photo dans l'atelier
2012
pour ouvrir les deux pages Maria Mesterou cliquer sur CONTRE ANNUAIRE
(11-13 Editions, 101 rue de Sèvres, 75006 Paris, ISBN : 979 1091 004 039)

SALON d'AUTOMNE 2012, Avenue des Champs Elysées, Paris

Lieu privilégie III, huile sur toile 130x97 cm
MARIA MESTEROU
portrait par ANNE-LISE DAVID :
MESTEROU " : exposition monographique de peintures organisée par la Ville de Dreux (28100) dans l'Hôtel Montulé, 15 rue Godeau ou 18 rue Rotrou, de 14 octobre au 27 novembre 2007, tous les jours sauf mardi, de 14 à 18 h. Vernissage samedi 15 octobre à 18 h visite guidée à 17h 30.

Pour voir plus , voici le moment de l'ouverture de l'exposition, notamment le discours de la représentante de la Mairie de Dreux (sur YouTube). Une suite de photographies et encore deux séquences filmées, sur Sorties Drouaises.
Une fois arrivé je m’assieds dans un fauteuil, en peu en recul, et laisse mon esprit suivre le regard, qui erre sur les objets qui se trouvent autour. Haut sur le mur, une horloge aux aiguilles immobiles montre une heure qui n’a plus de signification. Indique-t-elle peut-être que le temps est ici de toute manière arrêté, figé. Des parties de ce temps sont sans doute saisies, fixées dans les peintures que je vois appuyées contre le mur, le dos tourné. La toile en travail contient un groupe d’objets hissés sur un genre de piédestal, entourés d’eau, d’une mer couleur bleu foncée. Assise sur le même piédestal, une très jeune fille en petite robe couleur nacre scrute l’horizon dans l’attente de quelque chose qui ne se voit pas encore. Quelque chose plus que quelqu’un, me dis-je, car nous sommes ici surtout dans le règne des objets. La fille elle-même peut être le produit de la magie opérée par ces objets insolites, me dis-je encore. Elle leur prête sa vue et scrute pour eux l’horizon bleu foncé.
Mon regard continue son trajet désordonné dans l’atelier transpercé par la lumière rasante venant des fenêtres. Une étagère sur le mur, à droite, groupe une multitude de petits objets cousins des ceux qui apparaissent dans les toiles. Sur eux, la vie est déjà passée, ils peuvent goûter au silence et à l’immobilité de tout ce que la poussière sait si bien couvrir. Ceux qui trônent sur les toiles sont un peu différents, ils irradient de couleur, magnifiques, placés au centre d’un univers qu’ils habitent presque seuls, repères de stabilité dans un monde caduc. Sur la toile en travail, la fillette leur tourne le dos, confiante, fixant le point mystérieux et éloigné. Ils sont sa demeure, son refuge autour duquel tourne toute la voûte céleste.
Que deviendront alors les objets groupés sur ce cube de pierre au milieu de l’océan lourd et bleu, parés des plus belles couleurs que le spectre matinal saurait offrir ? Se dissoudront-ils dans le bleu primordial, incorporés ainsi à la fuite du temps ou resteront-ils toujours là, fleuris de glacis éclatants, comme signes de l’impérissable ? Qu’en sera-t-il de la fillette ? Se tournera-t-elle pour nous regarder en face, dévoilant ainsi son visage de magicienne ? Ce serait, après tout, l’achèvement logique de toute cette mise en scène métaphysique.
Voici ce qu’avaient déclenché en mon esprit les quelques moments de silence inspiré. L’archaïsme des objets, auquel je pensais au début, se révélait faux. Ils venaient de configurer mon esprit pour que je perçoive le rituel, dont la grande prêtresse s’avérait être la fillette. Je savais maintenant que c’était elle qui avait coloré tous les objets avant de les disposer sur le piédestal au milieu la mer sombre, pour attendre ce que j’ignorais toujours, me contentant du spectacle offert par cette attente. Décidé à partir j’avais l’impression d’avoir été assis, pendant un moment, à côté de la fillette, car je percevais un peu différemment le temps, la durée. Les aiguilles immobiles de la montre accrochée haut sur le mur ne faisaient qu’accentuer cette impression.
Valérian Bryn







